L’éducation et les méthodes pédagogiques changent.

En quelques années, Alyra, l’école blockchain, l’école blockchain, a créé une démarché méthodologique extrêmement intéressante et originale. On pourrait aussi appeler Alyra l’école de l’entreprenariat ! Partant du principe que la blockchain c’est de l’innovation (pour quelques années encore), et que l’innovation nécessite créativité, curiosité et dynamisme, l’un des points clés de ses programmes de formation repose pour ses élèves dans la mise en place d’un projet de start-up.
En quelques semaines des personnes jusque-là encore inconnues doivent apprendre à travailler ensemble, fixer un projet, monter un mini business plan et développer un premier pilote. J’étais hier très honoré de participer en tant que membre du jury à la soutenance de quatre de ces projets. Et je dois avoir été très impressionné sur plein d’aspects dont trois que j’aimerai vous présenter :

–         Les profils des participants. Je m’attendais à n’avoir presque que des profils techniques/IT, éventuellement quelques personnes issues du secteur bancaire. Que nenni ! Si ces derniers étaient bien là, j’ai aussi eu le plaisir de voir un marchand d’art ancien, un conducteur d’engins de construction ou encore un courtier en assurance nous parler de web3 avec ferveur, de smartcontracts, de diagramme de gant ou de la réglementation sur les NFT. Des jeunes, des moins jeunes, hommes et femmes. Je trouve formidable qu’Alyra arrive à fédérer, a priori avec beaucoup de succès, tous ces profils différents dans ses formations, et à les faire bosser ensemble efficacement. Preuve que le web3 touche tout le monde !

–         La motivation. La quasi-totalité des élèves d’Alyra rencontrés avaient une petite flamme au fond des yeux. J’imagine qu’on ne s’inscrit pas à Alyra par hasard, mais ça fait extrêmement plaisir de voir tant de personnes heureuses d’apprendre et de participer à un projet. Pour beaucoup, la préparation de cette soutenance se passait le soir et les weekend, après la journée de travail et la vie de famille. Et pourtant, il était visible que certains ont tout donné, pas juste pour obtenir leur certification, mais parce qu’ils ont aimé cette méthode d’apprentissage.

–         La qualité des projets. Pour des projets improvisés en quelques semaines, le résultat final était assez bluffant. Trois d’entre eux avaient réussi à intégrer des profils de développeurs dans leurs équipes, et nous ont montré des applications avec de belles interfaces graphiques, des smartcontracts opérationnels…du très bon boulot globalement.

Bref, tous les responsables pédagogiques d’écoles proposant des master en entreprenariat, ainsi que les incubateurs sur les projets en démarrage, devraient regarder ce que fait Alyra.

Je remercie les autres membres du jury de m’avoir supporté pendant presque 7h sur Zoom, Bastien EbalardJeremy Karsenty, et 🔗Gregory Moreno ! Et merci à Daniel Villa Monteiro pour cette opportunité, j’ai beaucoup appris.